Afin de rembourser ses dettes, Ariane décroche un poste de traductrice français-espagnol dans une usine agro-alimentaire qui embauche principalement des ouvriers guatémaltèques. Le jeune patron Stéphane est un ami de son ancien amoureux et il gère ce lieu tenu par des instances étrangères qui sont motivées par le profit. Au fil de son emploi, Ariane découvre les conditions précaires de ces travailleurs temporaires et les injustices chroniques qui ponctuent leur quotidien. Elle hésite toutefois à leur venir en aide et à défendre leurs intérêts, persuadée que cela risque d’affecter son avenir professionnel dans l’usine.