Créé spécialement pour le Festival littéraire de Lac-Brome, cet événement promet d’être un moment unique entre Michel Rabagliati et Alain Farah. Une occasion rare pour les passionnés.es de littérature de voir ces deux auteurs renommés réunis sur une même scène.

Une discussion croisée entre deux deux auteurs enjoués dont les oeuvres jonglent avec ce qui amuse et ce qui bouleverse, aussi bien dans l’art que la vie.


Alain Farah est un auteur et universitaire canadien.

Né de parents libanais d’Égypte, il publie en 2004 au Quartanier un livre de poésie, « Quelque chose se détache du port », pour lequel il est finaliste au prix Émile-Nelligan. Son poème n° 4 fait l’objet d’un court métrage intitulé « Un cri au bonheur », réalisé par Paule Baillargeon en 2007.

En 2005, il s’installe temporairement en France, où il poursuit des études doctorales à l’École Normale Supérieure.

À son retour au Québec en 2008, il publie au Quartanier « Matamore n° 29 », un premier roman salué par la presse.

En 2009, il est nommé professeur adjoint à l’Université McGill. Il succède à Yvon Rivard et enseigne la création littéraire de même que la littérature française contemporaine, son domaine de spécialité. En 2013, sa thèse de doctorat, consacrée à Nathalie Quintane et à Olivier Cadiot, paraît en France chez Classiques Garnier, sous le titre « Le gala des incomparables ».

Son roman « Pourquoi Bologne » (2013) est finaliste au Grand Prix du livre de Montréal ainsi qu’au Prix du Gouverneur général pour les romans et nouvelles de langue française. Sa courte pièce lyrique « Les fortifications de Vauban » est créée et mise en scène par Marie Brassard en 2014.

En 2016, il signe le texte d’une bande-dessinée intitulée « La ligne la plus sombre », illustrée par Mélanie Baillairgé.

Depuis 2011, il collabore régulièrement à l’émission radiophonique « Plus on est de fous, plus on lit », diffusée à la chaîne ICI Radio-Canada Première, ainsi qu’aux revues « Liberté » et « Nouveau Projet ».


Michel Rabagliati est un auteur québécois de bande dessinée.

Après s’être intéressé un temps à la typographie, il étudie en graphisme et oeuvre dans ce domaine à son compte à partir 1981. Puis, il se lance sérieusement dans l’illustration publicitaire en 1988.

Il a été l’un des premiers à faire de l’illustration exclusivement par ordinateur à Montréal. Depuis, cette technique est couramment utilisée. Il délaisse graduellement ses clients « graphisme » pour se consacrer exclusivement à l’illustration publicitaire, éditoriale et éditoriale. Il travaille pour différents magazines montréalais, torontois et américains.

Ayant trouvé sa voie dans la bande dessinée autobiographique, Michel Rabagliati raconte à travers les péripéties de Paul, son alter ego, ses souvenirs d’enfance dans le quartier montréalais qu’il a habité ou au chalet de sa grande-tante dans les Laurentides.

L’album « Paul à la campagne », paru à la fin de 1999 aux éditions de La Pastèque, a été reçu par un concert d’éloges. La critique a été unanime à saluer le grand talent de conteur et d’illustrateur de Michel Rabagliati. L’album s’est mérité le Prix de la Librairie Pantoute de l’espoir québécois au FBDF 2000, soulignant par là la qualité de cette première oeuvre.

Depuis, plusieurs prix lui ont été décernés dont le Doug Wright Award pour la meilleure bande dessinée canadienne en 2006 ainsi qu’une mention spéciale du Prix des libraires du Québec en 2006 pour l’ensemble de son oeuvre.

En 2008, il a illustré la pochette du CD La ligne orange, du groupe Mes Aïeux, pour laquelle le groupe a reçu le prix Félix pour la pochette de disque de l’année au Gala de l’industrie de l’ADISQ 2009.

Son sixième album, « Paul à Québec » a reçu le Prix du public lors du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême de 2010. Cet album a été adapté au cinéma en 2015 par François Bouvier. Michel Rabagliati a co-écrit le scénario avec le réalisateur.

Son neuvième album « Paul à la maison » a permis à Michel Rabagliati de recevoir le Prix de la série à Angoulême en 2021.